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MSR

Méthodologie et Statistiques en Recherche biomédicale


Objectifs

Former des méthodologistes polyvalents en recherche biomédicale. Partant d’un problème de recherche biomédicale, le diplômé devra être capable de le formaliser, afin de construire un protocole et de proposer un schéma d’analyse statistique. Il doit pouvoir déceler l’existence de difficultés statistiques nécessitant le recours à un expert. Le caractère international de la recherche biomédicale est pris en compte.

Conditions d'admission

Les étudiants ayant validé le M1 « méthodes en santé publique » ou un M1 (ou équivalent) portant sur une thématique avoisinante. Des étudiants peuvent être accueillis au titre de la formation continue ; pour ces derniers, l’expérience professionnelle sera prise en compte dans l’évaluation des pré-requis.

Organisation

La formation se déroule sur une année universitaire, d’octobre à septembre. Les cours et les travaux pratiques ont lieu de 9 h 15 à 17 h 15, les jeudis et vendredis, à partir du mois d’octobre jusque fin mars, au Kremlin-Bicêtre (Faculté de Médecine Paris-Sud) ou à Villejuif (Hôpital Paul Brousse). Un stage est obligatoire. Sa durée doit être de 4 à 6 mois. Il se déroule du mois d’avril au mois de juillet (août ou septembre pour les stages de 5 et 6 mois).

Contenu

Mise à niveau (statistique ou médecine)

Méthodes statistiques :

  • données de survie
  • clinimétrie
  • méthodes pour petits effectifs et bootstrap
  • gestion des données manquantes
  • modèles linéaires généralisés
  • méthodes exploratoires multidimensionnelles
  • mesures subjectives en santé

Méthodologie :

  • essais thérapeutiques (phases 1, 2 et 3, analyses intermédiaires, essais de non infériorité)
  • épidémiologie (en population générale, clinique, génétique)
  • analyse des données issues de biopuces
  • méta-analyses
  • expression orale (anglais)

Débouchés

Industrie pharmaceutique (recherche, développement, marketing), sociétés de service en statistique, instituts de sondage, sociétés de biotechnologie, laboratoires et unités de recherche clinique associées aux C.H.U. ou aux centres spécialisés (centres anticancéreux par exemple), INSERM, université (ingénieurs de recherche, ingénieurs d’étude), Observatoires Régionaux de Santé, Institut de la Veille Sanitaire, collectivités locales (DRASS, DDASS), autorités réglementaires (AFSSAPS, HAS, ...).

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